Mer de brouillard

Mer de brouillard
Vue depuis le Moléson

lundi 6 mai 2013


GENÈSE


Dieu créa la Vie

Puis son Moissonneur

Et comme règle suprême émit

La Fin aura son heure

 
l'Homme donna la Vie

Et s'en fit cultivateur

Reproduisant à l'envie

Contestant ses Valeurs

 
Etalant sa science confuse

Sa place l'Humain refuse

Oublié son complexe d'inférieur

L'Être est l'égal du Créateur

dimanche 5 février 2012

Le p'tit truc

Connu, mais ce n'est jamais inutile de le rappeler.

Si du fromage est resté collé au fond de votre caquelon à fondue: pour les plus gourmand, on peut bien sûr y ajouter un oeuf et racler le tout pour manger "la religieuse".

Mais il y aura toujours un peu de fromage qui restera et qui en fondant sous l'eau chaude, au moment du rinçage, s'agglutinera et s'étalera. 

Mon truc est donc le suivant:
au moment du nettoyage, remplissez le caquelon d'eau froide, ajoutez du sel dans l'eau et laissez reposer le tout quelques heures. Après ce temps d'attente, miracle, tout se décollera sans problème.

mardi 16 août 2011

Le malicieux Ricet Barrier chante la Suisse

Les vaches de nos Franches Montagnes
Connaissent des lendemains tranquilles
Leurs cloches réjouissent la campagne
Musique bucolique et chlorophyle
Le grès, le granit, le poudingue,
Tableau d'un Eden quadrilingue
Ou l'on n'entend jamais :
"Un homme à la mer".
Tintez clarines,
Chantez Cantons,
De Roden Inn
A Confignon
De L'Engadin
A Delémont.

La neige immacule les cimes,
Le calme pacifie les vallées,
Les âmes champêtres ou citadines
Fleurissent, solidaires, bien soudées,
Ruisseaux, baignant les écrevisses,
Coucous aux vertus horlogères
Conduisent la belle arche qu'est la Suisse
Ou l'on n'entend jamais :
"Un homme à la mer".
Tintez clarines,
Chantez Cantons
De Roden Inn
A Confignon
De l'Engadine
A Delémont.

La Dole peut couler dans nos verres,
Nos armes à jamais se sont tues,
L'échec de Marignan fut salutaire,
Si elle avait gagnée, la Suisse était perdue.
Chantons nos vertus salvatrices,
Guidons les peuples de la Terre,
Suivez l'exemple de la Suisse
Ou l'on n'entend jamais :
"Un homme à la mer"
Suivez l'exemple de la Suisse
Ou l'on n'entend jamais :
"Un homme à la mer".
Paroles et Musique: Ricet Barrier, Bernard Lelou

samedi 6 août 2011

Des images magnifiques de Prague (ma ville préférée)
Sur le morceau classique que j'aime le plus (La Moldau)


Merci à la créatrice de ce bijou

mardi 12 juillet 2011

UN AUTRE MONDE

UN AUTRE MONDE



De tous temps, on nous promet l'Amérique

Nous, bons blaires, on n' pensais qu'au fric

Ben là, aujourd'hui, on y a droit

Et j' peux vous dire que j'aime pas ça



Des ghettos pour ceux qu'on laisse de côté

juste à côté, des prisons, pour révoltés

Et des quartiers pour spéculateurs

Surveillés par des rambos qui font leur beurre



Plus de mise la célèbre réplique:

"Dis maman, c'est encore loin l'Amérique"

On voit plus loin, on va décrocher la Lune

Mais finalement, c'est encore une histoire de thunes

jeudi 23 juin 2011

IMPITOYABLE

Le thème "de Claudia" du compositeur Lennie Niehaus, pour le film "Unforgiven"


Acoustique simple et efficace

lundi 20 juin 2011

L'Accent


Un très joli poème de Miguel Zamacoïs, poète Marseillais, dit par Fernandel.

Qui pouvait, mieux que lui, dire ce magnifique texte


De l'accent! De l'accent! Mais après tout en-ai-je?
Pourquoi cette faveur? Pourquoi ce privilège?
Et si je vous disais après tout, gens du Nord,
Que c'est vous qui pour nous semblez l'avoir très fort
Que nous disons de vous, du Rhône à la Gironde,
"Ces gens là n'ont pas le parler de tout le monde!"
Et que, tout dépendant de la façon de voir,
Ne pas avoir d'accent, pour nous, c'est en avoir...

Eh bien non! je blasphème! Et je suis las de feindre!
Ceux qui n'ont pas d'accent, je ne peux que les plaindre!
Emporter avec soi son accent familier,
C'est emporter un peu sa terre à ses souliers,
Emporter son accent d'Auvergne ou de Bretagne,
C'est emporter un peu sa lande ou sa montagne!
Lorsque, loin de chez soi, le coeur gros, on s'enfuit,
L'accent? Mais c'est un peu le pays qui vous suit!
C'est un peu, cet accent, invisible bagage,
Le parler de chez soi qu'on emporte en voyage!
C'est pour le malheureux à l'exil obligé,
Le patois qui déteint sur les mots étrangers!

Avoir l'accent enfin, c'est, chaque fois qu'on cause,
Parler de son pays en parlant d'autre chose!...

Non, je ne rougis pas de mon si bel accent!
Je veux qu'il soit sonore, et clair, retentissant!
Et m'en aller tout droit, l'humeur toujours pareille,
En portant mon accent sur le coin de l'oreille!
Mon accent! Il faudrait l'écouter à genoux!
Il nous fait emporter la Provence avec nous,
Et fait chanter sa voix dans tous nos bavardages
Comme chante la mer au fond des coquillages!
Écoutez! En parlant, je plante le décor
Du torride Midi dans les brumes du Nord!
* (rime manquante)
Il évoque à la fois les feuillages bleu-gris
De nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris,
Et le petit village où les treilles splendides
Éclaboussent de bleu les blancheurs des bastides!
Cet accent-là, mistral, cigale et tambourin,
A toutes mes chansons donne un même refrain,
Et quand vous l'entendez chanter dans ma parole
Tous les mots que je dis dansent la farandole!

*(Mon accent porte en soi d'adorables mélanges
D'effluves d'orangers et de parfum d'oranges;)

mardi 14 juin 2011

lundi 13 juin 2011

Parlez-vous le Romand???

Mécolle après avoir pedzé au carnotzet, je suis rentré passablement sur Soleure.
Il y a un niolu qui avait poutzer les escaliers à la panosse. Du coup, j'ai dérupé et je me suis rapé le porte-moque.
Mais surtout j'ai cupessé avec mon boguet à cause d'un caqueux sur lequel je me suis encoublé. Du coup je me suis trossé une piaute et on a pu fourrer le péteux au ruquelon.
Je pensais que mon fatre allait boueller en voyant ça, mais j'ai été déçu en bien: il m'a seulement dit que j'étais un sacré toquelet de conduire après être parti en boque.
Comme que comme, il n'avait pas tort. Encore heureux que je n'aie pas croisé les gapions, sinon le bleu c'était adieu je t'ai vu: fin caisse sur un teuf maquillé (il tire quand même à septante) je vous laisse imaginer le petchi...
Et tout ça sans parler du mal de crémolle le lendemain matin, je peux dire que je l'ai pilée.

samedi 11 juin 2011

L'an mil

Cette chanson m'a plu dès sa sortie en 1983.
Difficile à expliquer, mais ça m'a parlé d'entrée.
Aujourd'hui, avec le recul, on peut presque la qualifier de prémonitoire


Ou peut-être est-ce simplement un éternel recommencement!!!